OH HELLO // Les rencontres sont en pause mais la librairie vous accompagne tout l’été ! Et avec les vacances scolaires qui commencent, deux recos ados réjouissantes :

Gros coup de cœur pour le réconfortant Pardalita de Joana Estrela traduit par Elisabeth Monteiro Rodrigues, publié aux editions Thierry Magnier.
🫀Raquel a 16 ans, elle s’amuse avec ses meilleures ami.es, Lùisa et Fred, elle apprend les verbes irréguliers en anglais, elle sort avec Miguel, et sa mère découvre internet… mais surtout, il y a Pardalita.
🫀Pardalita, elle la croise dans le lycée, dans ses pensées, dans ses rêves, dans ses cahiers et bientôt au club de théâtre…
🫀Entre le journal intime et le roman graphique, c’est si doux d’accompagner Raquel sur quelques mois de son adolescence à travers des pages d’une grande poésie.
Ines vous conseille Les effacées de Marine Carteron publié aux éditions du Rouergue.
🖼️ Enfermée dans un placard à balais par ses camarades lors d’une sortie scolaire, Jo se retrouve coincée dans un musée parisien le temps d’une nuit. Alors qu’elle se pensait seule, une voix s’adresse à elle. Cette voix c’est celle de Virginie, une femme effacée d’un tableau de Gustave Courbet.
🖼️Virginie se confie à Jo sur sa vie, ses amours, sa famille mais surtout comment elle en est arrivée à être coincée et effacée du tableau du célèbre peintre. Au fil du récit, elle nous dévoile ces autres femmes évincées par ces hommes artistes qui ne voyaient en elles que des muses ou des corps qu’ils pouvaient posséder. Cette nuit porte les voix de toutes celles qui, comme Virginie, ont eu le malheur de s’affirmer et de s’imposer. En refusant l’asservissement aux hommes, elles se sont vues punies. Jo verra en Virginie une inspiration pour prendre confiance en elle, et enfin trouver sa voie/voix.
🖼️ Ce livre permet de renverser l’attaque sexiste qui consiste à effacer les femmes dans l’art et depuis des siècles. De redonner un espace et une histoire à celles qui ont inspiré les grands peintres que nous connaissons aujourd’hui sans jamais les créditer.
